Triste et terne passation de pouvoirs, discours convenus, entre deux hauts fonctionnaires dont l'un a lamentablement échoué en trahissant toutes ses promesses, et dont l'autre devient président au terme d'une campagne électorale marquée par les fraudes, les trahisons et les tricheries de toute nature - tricheries des primaires, tricheries de ceux qui n'ont pas respecté le résultat des primaires, tricheries de ceux qui n'ont pas voulu participer aux primaires, et mise en scène d'"affaires" médiatico-judiciaires, tissu de fausses révélations, et d'indignations encore plus fausses.
Macron, président mal élu, président sans charisme, c'est le triomphe du jeunisme et du système français des grandes écoles, capable sans doute de former des individus aux dents longues à des carrières d'administrateurs, mais n'en faisant pas pour autant des hommes d'Etat.
Macron, c'est aussi le triomphe de financements inavoués, d'intérêts occultes et inconnus du public.
Macron, c'est enfin la victoire d'un cœur sec, insensible au destin de la France.
Il n'y a rien à attendre de Macron, sauf peut-être qu'il nous étonne en se révélant être autre chose que ce qu'il semble être aujourd'hui. C'est peu vraisemblable.
Il a plu aujourd'hui. Sacré Macron! Et bonjour tristesse!
La grande presse, les grands médias forment l'opinion publique, et peuvent à leur aise diffuser l'information ou la propagande. Le vrai journaliste, c'est celui qui doute et qui cherche la vérité, celui qui informe. Alors, si vous vous limitez à "l'information" diffusée par les grands médias, et comme aurait pu le dire Geneviève Tabouis, "Attendez-vous à ne pas savoir ..."
dimanche 14 mai 2017
samedi 13 mai 2017
Au fil de mes lectures ...
"... La force d'un homme d'Etat, c'est son caractère. Une seule complaisance envers les factions est un indispensable engagement avec elles. Quand on a consenti à être leur instrument, on peut devenir leur idole et leur victime, jamais leur maître. Barnave allait l'apprendre trop tard, et les Girondins devaient l'apprendre après lui ..."
Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins (livre III, XVIII)
Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins (livre III, XVIII)
lundi 24 avril 2017
Election présidentielle - L'orthodoxe non-croyant
Dans le
fond, je le savais. François Fillon ne pouvait pas gagner. Accusé, sali, traîné
dans la boue, couvert d’insultes depuis des semaines, trahi par la classe
politique, trahi par les gens de son propre parti, Fillon ne pouvait pas l’emporter.
C’était tout simplement impossible.
Pourtant,
j’espérais. J’espérais, car je n’ai jamais cessé de garder de l’estime pour cet
homme qui avait le courage de ses opinions et d’un programme qu’il savait
impopulaire, pour un homme dont je
savais qu’il était injustement livré à la vindicte de l’opinion publique. Il
nous faudra sans doute des années pour comprendre à quel point les accusations
haineuses lancées contre lui ne reposaient sur rien, ou sur si peu de choses,
pour saisir toute l’hypocrisie de ses accusateurs, et pour réaliser à quel
point la France s’est trompée en se privant d’un candidat qui avait toutes les
faiblesses d’un homme, mais qui en même temps avait toute la force, tout le
courage, toute la conviction, toute l’étoffe et toutes les qualités d’un
président. Dommage ! Dommage, mais pas pour lui ! Dommage pour nous qui
n’avons pas pu ou pas su le soutenir.
François
Fillon, n’en doutons-point, a « bénéficié »
de la part de la justice et des médias d’un « traitement de faveur ».
De mémoire de juge, d’avocat, aucune enquête n’avait été ouverte avec une telle
célérité sur la foi d’un simple article de presse, aucune affaire n’avait donné
lieu à autant de violations de la confidentialité de l’enquête, aucune affaire
n’avait mobilisé à l’encontre d’un homme politique autant de magistrats, de « juges »
politisés, ou plus exactement, de procureurs, car les procureurs, en principe,
ne jugent pas et ne rendent pas de jugements. Tout cela aurait dû inviter l’opinion
à plus de circonspection, mais la circonspection n’est pas la qualité première
des partisans de la loi de Lynch.
Oui,
François Fillon a été lynché. Son épouse également. Elle mérite l’amour et le
respect. Elle mérite les excuses de la France.
Heureusement,
je n’ai pas participé à ce lynchage, je n’ai décoché à François Fillon aucun
coup de pied lorsqu’il était à terre, je ne lui ai lancé aucun crachat, et
encore aujourd’hui, je lui garde toute mon estime. Je continue de croire que
François Fillon a été accusé injustement. L’idée même de cette injustice m’est
insupportable, parce que j’ai été avocat, parce que j’ai été juge, ou tout
simplement, parce que je ne supporte pas le mensonge, et que les accusations
lancées contre Fillon étaient par trop mensongères. Fausses révélations,
fausses indignations, et véritable complot ! Voilà toute la triste
affaire.
François
Fillon avait fait état de ses convictions chrétiennes. Cela aussi lui a été
reproché. Pourtant, qu’y-a-t-il de plus beau que l’idéal chrétien ?
Comment ne pas adhérer aux valeurs du christianisme qui touchent bien plus que
le cercle des croyants et des pratiquants ? En Russie, le dirigeant communiste Ziouganov
a un jour déclaré qu’il était un « orthodoxe non croyant ». Cette
déclaration avait pu paraître paradoxale, voire incompréhensible. Pourtant, oui, il est possible de croire, mais de ne pas
pratiquer une religion, de ne pas être « catho », selon l’expression méprisante,
dédaigneuse utilisée par les socialistes, les francs-maçons, les athées, les
ennemis de la spiritualité. Il est possible sans véritablement « croire »
de partager les valeurs chrétiennes. Oui, il reste possible de croire, de
croire dans l’amour de la vérité, de la justice, du bien, qui, dans la nuit du
monde, doivent continuer de nous guider, et de nous mettre à l’abri des écueils,
comme un feu isolé au milieu des récifs, sur une mer agitée.
Oui,
François Fillon, c’était aussi cela. Il ne prétendait pas être un saint, mais
simplement un chrétien, et pour cette raison aussi, je l’ai aimé.
Face à
lui, un adversaire venu de nulle part qui déclare à Las Vegas (Etats Unis
d’Amérique) : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir
milliardaires ». Amour étalé de l’argent.
J’ai
donc voté pour Fillon. Il est battu. C’est peut-être un mal pour un bien, car s’il
avait été élu, il n’aurait sans doute jamais pu réaliser le programme de
réformes qu’il proposait à la France. Il aurait rencontré l’opposition féroce,
méchante, malintentionnée de tous les corporatismes, de tous les intérêts particuliers, de toutes
les ambitions contrariées, de toutes les jalousies, de toutes les haines, de
toutes les insatisfactions qui se sont déchaînées au cours de son interminable lynchage.
François
Fillon dont, tôt ou tard, les mérites véritables seront reconnus, n’avait donc vraisemblablement
que peu de chances de réussir.
Pourquoi
ai-je néanmoins tant voulu le soutenir ? Je ne suis pas membre de son
parti, je n’ai pas ses idées, je suis « souverainiste »,
je ne pense pas que le libéralisme sans frontières puisse offrir une quelconque
solution. Pourtant, je l’ai aimé – je l’ai
dit – pour ses valeurs qui étaient aussi les miennes, je l’ai aimé parce que c’était
un homme injustement traîné dans la boue, je l’ai aimé parce qu’il était trahi,
je l’ai surtout aimé parce que j’ai senti en lui, au-delà de ses convictions
européennes, un amour charnel, inexplicable, presque irrationnel de la France.
Et je voudrais lui dire aujourd’hui que son calvaire n’aura pas été vain.
J’aime
Fillon. J’aimerais l’accueillir à tout moment, j’aimerais le réconforter, j’aimerais
lui dire à quel point nous sommes frères.
Néanmoins,
je ne suivrai pas les consignes de vote qu’il a données au soir du premier
tour, car je ne peux pas voter pour la mondialisation, je ne peux pas voter
pour le culte de l’argent, je ne peux pas voter pour la négation de la France.
Je suis peut-être, ou sans doute, minoritaire.
Qu’importe !
Minoritaire, je l’ai toujours été ! J’appartiens à ce carré des derniers
Français, des derniers citoyens libres qui sont morts à Waterloo, sous la
mitraille anglaise, sous les charges prussiennes, mais qui sont morts la tête
haute, et non pas fuyards, écrasés, enfoncés, étouffés dans la boue, sous les
roues des chariots de la débâcle, poussés par les mufles bataves, prussiens et
anglais!
Non à
Macron ! Non à la mondialisation ! Vive la France ! Avec le
dernier carré, je dis « merde », «merde », « merde » à
la République, »merde » aux socialistes, « merde » à tous ceux qui se disent « en marche» ,
qui ne vont nulle part et qui veulent m’écraser!
mercredi 23 novembre 2016
Voter Fillon, ou crever "socialiste"!
En politique, c’est comme dans la grande distribution. L’important, c’est l’étiquetage !
« ... cela n’enlève rien au fait que je m’opposerai à celui qui se voit comme un Thatcher français, et qui renforcerait bien de nos problèmes économiques au lieu de les résoudre ... », nous dit l’auteur d'un article récemment publié sur Agoravox.
Je ne crois pas que Fillon se voie comme un « Thatcher » français. C’est simplement l’auteur de l’article qui le voit comme tel.
C’est vrai, le programme de Fillon demande de tels efforts, et soulève de telles oppositions qu’il pourra difficilement être réalisé dans sa plénitude. Mais le véritable mérite de Fillon n’est pas dans son programme, il est de parler vrai, de ne rien cacher ni des difficultés du moment, ni des efforts nécessaires.
Et c’est précisément ce que lui reprochent tous ses adversaires, car il est évidemment plus facile d’endormir la populace, et de lui laisser croire que la France serait en quelque sorte détachée du reste du monde, qu’elle échapperait aux transformations de l’histoire, que la population française, miraculeusement épargnée par une volonté divine, pourrait tranquillement continuer à vivre en travaillant 35 heures par semaine, en ayant en fait deux mois de vacances par an (ce qui n’existe nulle part au monde), que les Français pourraient partir en retraite avant les autres, et que tout finirait bien, à la fin des fins, par s’arranger miraculeusement.
La « gauche » européenne et mondialiste se cache derrière l’illusion d’un mur protecteur qui mettrait la France à l’abri du reste du monde. La France importe massivement les produits de consommation de Chine, elle va jusqu’à vendre à des investisseurs chinois (ou autres) les infrastructures stratégiques que sont ses aéroports, mais par miracle, le « travailleur français » conserverait ses « acquis sociaux », et ne serait jamais soumis au traitement réservé aux coolies chinois. Quel aveuglement ! Quelle illusion !
C’est pourtant Fillon qui est accusé d’être un « traditionnaliste », un « catho » plus ou moins illuminé, un « antiaméricain », un « ami de Poutine ».
Fillon est dans la réalité. En aimant la France et en connaissant son histoire, il se prépare à l’avenir, et il propose d’agir. Il est catholique : serait-ce un crime, une tare irrémissible ? Il aurait pu être juif, protestant, athée, franc-maçon, mais il est « catho », et pour tous les conformistes de notre société socialo-hédoniste, la messe est dite, en quelque sorte.
Fillon n’est bien sûr pas antiaméricain, et en proposant de renouer un dialogue avec la Russie, il ne fait que proposer le retour au bon sens.
Fillon n’est pas davantage Thatcher. Fillon demande aux Français de faire des efforts. A défaut, la France sera condamnée à végéter, à s’éteindre, à mourir progressivement, mais sûrement, à petit feu, sur le réchaud des petites combines socialistes, européanistes et mondialistes.
Petites combines et grosses ficelles. La plus évidente de ces combines, à ce jour, est de permettre à des membres du PS de signer une déclaration disant qu’ils adhèrent aux valeurs de droite, et de participer, en toute impunité, à la primaire de la droite et du centre, faussant ainsi le sens du suffrage. Bruckner, journaliste du journal Le Monde, n’a pas hésité à déclarer à la télévision qu’il entendait participer à la fois aux primaires de la droite et du centre. Aucune protestation, impunité garantie.
Honte ! Honte à tous ces combinards malhonnêtes !
La véritable raison du succès - certes, provisoire et précaire - du candidat Fillon, ce n’est pas son programme, c’est en réalité le message moral qu’il adresse à la France. C’est ce message que ses adversaires ne veulent pas entendre. Ce message est double :c’est tout d’abord l’amour de la France, mais ici, ça ne s’explique pas, ça se ressent. C’est ensuite l’appel à l’effort.
« Celui qui ne travaille pas ne mange pas. » Ces paroles ne sont pas seulement tirées d’un discours de Lénine, ce sont celles d’une épître de saint Paul. Bien sûr, c’est fâcheux, car, lui aussi, il était chrétien !
Dimanche, en définitive, le choix est simple : voter pour vivre, ou crever « socialiste », au sens PS du terme.
mercredi 9 novembre 2016
dimanche 28 août 2016
"Que me veux-tu, femme?" ou le burkini, roman de l'été
Pour ceux qui, au cours de l’été 2016, étaient en
manque d’idées, le burkuni restera dans les mémoires comme un don béni des
dieux, peut-être faudrait-il dire, un
don d’Allah ! Quel festival d’idées, de propositions, de recommandations,
de déclarations. Même le Conseil d’Etat dont on connaît, à toutes les époques,
et surtout aux époques troublées, les courageuses décisions, aura eu l’occasion
d’enrichir sa jurisprudence. Quant aux hommes politiques, ils auront trouvé là
un véritable Eldorado, les uns réclamant à cor et à cri une loi sur la
question, les autres nous disant qu’il vaut mieux attendre, le Président, dans
son immense sagesse et avec son sens bien connu du compromis, suggérant de ne
tomber « ni dans la stigmatisation, ni dans la provocation », ce qui
est bien la preuve que lorsque l’on a rien à dire, il reste possible de faire entendre sa voix. Nous
ne sommes guère avancés.
Sarkozy, quant à lui, veut-un débat sur la question
de l’identité nationale. On pourrait lui objecter que ce débat est inutile, ou
qu’il a déjà eu lieu, ou encore, que nous débattons de la question en
permanence. Mais à ce propos, est-ce réellement la question , et quel
rapport peut-il bien exister entre l’identité nationale et les pratiques religieuses?
Personne, en France, ne conteste sérieusement la liberté
religieuse. Chacun est libre d’avoir ses croyances, ou de ne pas en avoir, ou
d’en changer, ou de ne ressentir sur cette question qu’une profonde
indifférence. Un débat sur l’identité nationale n’y changera rien. De façon
sous-jacente, l’idée de ce débat est sans doute, chez ses promoteurs, de
parvenir à la conclusion que certaines croyances ou certaines pratiques
religieuses sont inconciliables avec l’identité française.
L’idée même d’un tel débat occulte une autre
question. L’homme ne vit pas que de pain, la société n’a pas que des besoins
matériels, ses problèmes ne se réduisent pas à des questions de production,
d’emploi, de coût, de revenu, de fiscalité, de compétitivité, de balance des
comptes, de déficit budgétaire. La société a également des besoins de morale et
de spiritualité, ces besoins ne sont pas chiffrables, et ces besoins
n’apparaissent pas plus dans les statistiques que dans les programmes
politiques.
La nécessité d’avoir une croyance, un idéal, une
utopie dépassant les simples besoins matériels de la société est vitale. La
religion peut être une réponse. Mais bien entendu, cette réponse ne doit pas
nous renvoyer à l’obscurantisme.
Les religions évoluent. Ainsi, s’agissant de la
place de la femme dans la société, ni la religion juive, ni la religion
chrétienne, si on en juge par certains textes, ne lui étaient particulièrement
favorables. On connaît la brutalité des paroles de Jésus : « Que
me veux-tu, femme ? » Pourtant, cela n’a pas empêché des sociétés dominées
par le christianisme d’évoluer, et de reconnaître, après bien des combats, le
principe de l’égalité de l’homme et de la femme que personne ne remet, ou ne
devrait pouvoir sérieusement remettre en cause.
Il faut qu’il en aille de même avec l’Islam, comme avec
toutes les religions. La situation inférieure de la femme, la polygamie ne sont
plus admissibles aujourd’hui. S’indigner que sous le couvert d’interprétations
de textes religieux, certains individus prétendent ne pas respecter des règles
de vie qui se sont imposées après bien des luttes, et qui sont devenues, dans
notre société, des valeurs morales, ce n’est pas attaquer une religion, ce
n’est pas la stigmatiser, c’est simplement fixer des limites qui s’imposent à
tous, et qui ne peuvent être impunément transgressées.
Il existe bien aujourd’hui une religion universelle.
C’est celle de l’argent, comme si l’argent pouvait nous apporter le bonheur ou
le paradis. La France, comme le reste du monde, semble emportée, dominée par un
déferlement de matérialisme, au sens le plus banal, le plus vulgaire et le plus
immédiat du terme, c’est-à-dire par une avidité de biens matériels que rien
n’arrête, et qu’aucune richesse ne semble en mesure de satisfaire. Les plus
riches veulent être encore plus riches.
Avoir un idéal, croire dans une religion ou dans une
utopie, c’est ce qui nous permet de rester des hommes, et de ne pas nous
comporter comme des animaux dont la seule nourriture serait le pouvoir et l’argent.
La morale, fondée sur un idéal, n’est pas une contrainte, c’est une liberté,
celle de choisir entre le bien et le mal. Pour avoir trop longtemps nié ou
ignoré ces principes, et pour leur avoir préféré un culte effréné de la
consommation, de l’hédonisme et de l’argent, la société se transforme
progressivement en un monde infernal. Le prix de notre immoralité, c’est, au
quotidien, l’injustice, la corruption, le mensonge, la tricherie, le
favoritisme, l’individualisme, la lâcheté. C’est aussi une classe politique
française et une caste de privilégiés particulièrement corrompues, moralement,
sinon juridiquement, corrompues.
Il est urgent de réagir. La religion peut nous y
aider, ou tout autre idéal. Mais il faut être clair. Si la religion est libre, elle
n’a pas tous les droits, et c’est une faute de reculer devant l’obscurantisme
et d’accepter, au nom d’une prétendue liberté religieuse, des pratiques
rétrogrades et moyenâgeuses.
Quant au débat sur l’identité nationale, heureux
celui qui croit …
jeudi 7 juillet 2016
Michel Rocard, capitaine de pédalo avant l'heure
A l'heure où tous ses ennemis lui rendent hommage, comment ne pas évoquer Michel Rocard et la proposition qu’il
avait faite en 1980 d’envoyer la flotte française dans la Baltique pour recueillir
les Polonais fuyant la répression des autorités communistes, à l’époque du
mouvement Solidarnosc et de Lech Walesa.
Quelle lucidité ! Quelle vision !
Car la proposition du devin est toujours d'actualité. Il faudrait aujourd’hui envoyer la flotte recueillir au
large de l’Angleterre les mêmes Polonais, chassés par le Brexit et les horribles populistes anglais, âgés, nationalistes,
pauvres et gâteux, abrutis par les mensonges d’un stipendié de la Moscovie, d’un
Russe, ancien maire de Londres, l’ignoble Boris.
Nous ne savons pas si la France a encore une flotte,
mais ne désespérons pas, car, c’est sûr, elle a au moins, pour la diriger, un authentique
capitaine de pédalo.
Souhaitons qu'il ait entendu la leçon. Pour que la flotte parte, et que la France coule,
suivons la voie tracée par Rocard, la voie d’eau.
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