dimanche 14 mai 2017

Sacré Macron! Et bonjour tristesse!

Triste et terne passation de pouvoirs, discours convenus, entre deux hauts fonctionnaires dont l'un a lamentablement échoué en trahissant toutes ses promesses, et dont l'autre devient président au terme d'une campagne électorale marquée par les fraudes, les trahisons et les tricheries de toute nature - tricheries des primaires, tricheries de ceux qui n'ont pas respecté le résultat des primaires, tricheries de ceux qui n'ont pas voulu participer aux primaires, et mise en scène d'"affaires" médiatico-judiciaires, tissu de fausses révélations, et d'indignations encore plus fausses.

Macron, président mal élu, président sans charisme, c'est le triomphe du jeunisme et du système français des grandes écoles, capable sans doute de former des individus aux dents longues à des carrières d'administrateurs, mais n'en faisant pas pour autant des hommes d'Etat.

Macron, c'est aussi le triomphe de financements inavoués, d'intérêts occultes et inconnus du public.

Macron, c'est enfin la victoire d'un cœur sec, insensible au destin de la France.

Il n'y a rien à attendre de Macron, sauf peut-être qu'il nous étonne en se révélant être autre chose que ce qu'il semble être aujourd'hui. C'est peu vraisemblable.

Il a plu aujourd'hui. Sacré Macron! Et bonjour tristesse!

samedi 13 mai 2017

Au fil de mes lectures ...

"... La force d'un homme d'Etat, c'est son caractère. Une seule complaisance envers les factions est un indispensable engagement avec elles. Quand on a consenti à être leur instrument, on peut devenir leur idole et leur victime, jamais leur maître. Barnave allait l'apprendre trop tard, et les Girondins devaient l'apprendre après lui ..."

Alphonse de Lamartine, Histoire des Girondins (livre III, XVIII)