vendredi 11 mai 2012

Justice : des cas de déferrement


« Affaire des pompiers de PARIS : la brigade de PARIS réagit au déferrement. »
C’est le titre d’un enregistrement vidéo publié sur le site du journal « Le Parisien » du 12 mai.
Déferrement ?
Ainsi, c’est donc vrai, les suspects placés en garde à vue sont maintenant enchaînés ! On ne leur retire leurs chaînes que lors de leur présentation à un juge, quand ils sont déférés. C’est inhumain.
Mais Pchetchkov le savait. Un communiqué du Syndicat de la magistrature avait déjà, il y a un an environ,  évoqué le déferrement.  Pchetchkov n’avait alors rien dit.
Eh bien, s’il faut à présent déferrer les déférés, et puisque la pratique se généralise, on comprend que les services de justice soient débordés.

samedi 14 avril 2012

Déclaration d'amour!

Un candidat à l’élection présidentielle a dit que les Français ne s’aiment pas ! C’est malheureusement vrai, les Français ne s’aiment pas. Pour s’aimer, il faudrait avoir conservé une certaine estime de soi-même, une certaine dignité, une certaine fierté d’être Français.
Si les Français ne s’aiment pas, qui pourrait bien les aimer? Plus personne ne les aime, et moi non plus, du reste, je ne les aime pas. Je n’aime ni leur politique, ni leurs hommes politiques.
Leur politique, c’est celle d’un pays vaincu en 1940, la conduite déshonorante de certains pendant l’Occupation, la passivité des autres, à l’exception d’une poignée d’individus courageux. Sur le plan moral, la France ne s’est jamais relevée de ce désastre, elle reste habitée par le sentiment d’une faute, d’une défaillance, d’une culpabilité inexpiable.  
La Première guerre mondiale, la der’ des der’,  avait été suivie par une montée du pacifisme. Au cauchemar de la seconde guerre, avec  les dénonciations, les arrestations,  les exécutions, les déportations, le massacre de la population juive, succède l’envie d’oublier, d’oublier le crime. D’oublier, mais pas de changer.
Personne n’a changé. Il faut des dizaines d’années pour que soit jugé Papon, Bousquet est reçu par le Président de la République, les pays démocratiques ferment les yeux sur les massacres de civils ou sur la torture, quand leurs armées ne la pratiquent pas elles-mêmes.  Les interventions extérieures se font au nom des droits de l’Homme, mais les intérêts économiques sont bien présents. Des millions de gens vivent, en France, dans la misère et les difficultés, mais aussi, dans l'indifférence générale.
Pourtant, la démocratie, les droits de l’Homme sont devenus le nouveau catéchisme. Le pèlerinage à Strasbourg  est rédempteur, la nouvelle religion a ses dévots,  ses prédicateurs, ses jésuites et ses intégristes.
Une religion, une église peut-être, mais pas de Dieu. La spiritualité est absente. Dieu est absent, les seuls dieux sont ceux de la presse et des médias, le paradis est à portée de la main. Aucun effort n’est demandé, si ce n’est  d’adhérer au nouveau canon. Il suffit que les droits de l’Homme soient respectés. Le citoyen, rassuré par tant d’humanisme, et libéré de toute aspiration morale, pourra jouir de tous les bienfaits de la vie matérielle. Sans le savoir, et sans en prendre conscience, la société est devenue non seulement hédoniste, mais en fait complètement matérialiste et individualiste.
Le citoyen, d’ailleurs, s’efface derrière le consommateur. Il n’est plus qu’un numéro – numéro de carte bancaire, numéro d’assuré social, numéro de portable - , il n’a que des droits, il peut toujours trouver moins cher et meilleur, puisque le seul critère, la seule valeur, c’est l’argent. Pour l’obtenir, tous les coups bas sont permis , seul le résultat compte.
Alors, dans une telle société, y-a-t-il encore place pour l’amitié, pour le courage, pour la loyauté, pour la sincérité, pour la solidarité, pour la morale ? Poser la question, c’est déjà y répondre.
Il existe pourtant un espoir. La France existe encore, elle existe par son histoire, par sa culture, par sa langue. Je vous ai dit que je n’aime pas les Français. Mais j’aime la France. Beaucoup d’entre nous aiment encore la France. Notre France, c’est la France de l’effort, du travail, c’est la finesse de l’esprit français, c’est l’art de la conversation, c’est l’esprit inventif des Français, ce fut longtemps leur courage. Tout cela est bien loin des modèles qui nous sont proposés.
Parce que les Chinois nous vendent beaucoup de marchandises, nous sommes comme sidérés par leur réussite, nous nous extasions devant leur succès économique. Pourtant, malgré la légende, les Chinois n’ont rien inventé. Qu’y a-t-il de plus vulgaire que d’exploiter une main d’œuvre à bas coût pour produire moins cher ? Tout cela est d’une banalité écrasante, et ne procède d’aucun génie, c’est une économie d’esclavagiste et d’usurier. Ce n’est certainement pas un modèle.
Les Etats-Unis ?  L’Amérique, matérialiste et barbare, n’est pas non plus mon modèle.
L’Europe ? Mais quel spectacle nous donne aujourd’hui l’Europe ? Vous nous dîtes que l’avenir de la France, c’est la France dans l’Europe, ou avec l’Europe. Pourquoi pas ? Mais qui donc a empêché nos dirigeants de faire l’Europe, depuis le temps qu’on en parle ? Faites-la , l’Europe, l’Europe fédérale, l’Europe des nations, l’Europe de la finance, l’Europe que vous voulez. Mais cessez de nous en parler, c’est lassant et inutile, car l’Europe n’est pas l’avenir de la France, la France existera, avec ou sans l’Europe, et tant qu’existeront des Français .
L’espace naturel de la France, ce n’est pas  l’Europe, c’est le monde, son sanctuaire, c’est la  francophonie. La France ne s’arrête pas aux frontières de la métropole. La France, c’est une histoire, c’est une culture, c’est un état d’esprit,  c’est une langue. Si vous aimez tout ça, si vous aimez l’idée française, vous êtes Français.
La France, ce n’est pas non plus un champ clos, ce n’est pas une propriété. On ne gère pas la France comme un syndicat de copropriétaires. La France, l’idée française, c’est comme une femme que l’on aime, pour laquelle on est prêt à tout, à tous les efforts, à tous les sacrifices, à toutes les générosités.  C’est une femme forte, parfois autoritaire, mais bonne, juste, pleine de bon sens.  C’est une femme qui m’a envoyé à l’école, qui m’a permis d’apprendre, qui m’a enseigné l’effort, qui ne m’a rien promis. C’est une femme généreuse qui  aime et qui prend soin de ses enfants, de tous ses enfants. Cette France-là, je continue de l’aimer.

lundi 9 avril 2012

A propos des élections présidentielles : "Roulez, jeunesse!"



Dernières propositions des favoris de l'élection présidentielle : elles concernent le permis de conduire pour les jeunes.

Pendant que les jeunes pourront circuler peut-être sans assurance, mais avec le permis, ceux qui sont restés sur le bord de la route, les quatre millions de chômeurs et de demandeurs d'emploi, pourront les voir passer.

Sarkozy a dit de Hollande qu'il était nul!

Entre ces deux-là, n'est-ce pas pas le débat d'idées qui serait nul?

vendredi 23 mars 2012

Comment fabriquer une bombe?

Est-il possible, au milieu du tumulte politique et médiatique faisant suite aux évènements de Montauban et de Toulouse, de réfléchir sereinement à la question du terrorisme et aux moyens de l’éradiquer .
Pchetchkov refuse catégoriquement de participer  au pugilat médiatique en cours, et ne fera donc aucun commentaire ni sur le fonctionnement des services de renseignement, ni sur l’intervention des services de police.
Le monsieur-je-sais-tout qui se cache chez Pchetchkov, comme chez les autres, fera, pour une fois, preuve de retenue, pour la simple raison qu’il ne connaît rien du dossier, rien des techniques du renseignement, rien ou à peu près rien des faits.
Pchetchkov, sur ces sujets, se bornera donc à dire qu’il faut bien du courage pour tenter d’arrêter un forcené, qu’il en fallait certainement beaucoup pour tenter de neutraliser un homme armé, traqué, désespéré et déterminé à faire de nouvelles victimes. Pchetchkov  salue humblement les hommes qui, tous les sens en éveil,  la peur au ventre, et au risque de se faire tuer, ont eu le cran de rentrer  dans  un appartement dévasté, transformé en bunker, pour arrêter un fou que plus rien ne pouvait ramener à la raison. Il ne fallait pas que ces hommes se demandent alors pourquoi ils faisaient tout ça, pourquoi ils défendaient au prix de tant de risques une société assez  veule, et  finalement assez peu reconnaissante.
Messieurs les policiers, Pchetchkov s’incline modestement devant vous, il salue votre bravoure et votre sens du devoir, et puisqu’il ne pouvait être d’aucun secours lors de  l’accomplissement de votre acte de courage, Pchetchkov voudrait au moins aujourd’hui  vous aider à supporter les critiques qui parviennent à vos oreilles. Ces critiques, aussi désagréables soient-elles, certaines d’entre elles en tous cas, peuvent être utiles, elles doivent permettre de réfléchir à ce qui a été fait, à ce qui aurait pu être fait ou amélioré, ce sont des critiques légitimes, et dans le fond, ce sont peut-être ou sans doute les critiques que vous faîtes vous-mêmes sans pouvoir les exprimer en public, ce sont pourtant les critiques auxquelles il faut apporter une réponse.
Quoi qu’il en soit, encore bravo et merci.
Ce qui intéresse Pchetchkov, c’est le reste, c’est la leçon plus générale que l’on peut tirer des évènements. Les éléments que nous livre la presse, aussi parcellaires soient-ils, font apparaître l’évolution d’un jeune délinquant qui, après avoir commis des délits relativement mineurs et assez peu sanctionnés pendant sa minorité, atteint l’âge de 18 ans, rentre dans le monde des majeurs, et commet une infraction ni plus, ni moins grave que les précédentes, qui lui vaut alors un séjour de près de deux ans en prison.  Ce jeune délinquant n’a jamais été pris en main par personne - son père a quitté la France alors qu’il n’était qu’un jeune enfant - , dans sa brève vie, il a vu beaucoup de portes se fermer, il n’en a pas peut-être pas vu s’ouvrir, il sait qu’il vaut mieux que tout cela, il a besoin non seulement d’une situation, mais surtout de reconnaissance, de dignité.  Il est né en France, il a tous les droits d’un Français, mais il n’est rien. Plus que le mépris ou la discrimination, il subit l’indifférence de la société. Il fait une ultime tentative, il cherche à rentrer dans l’Armée, il essuie un refus, un nouveau rejet, et la haine de la société l’envahit, le domine,  le ronge, le submerge.
C’est à ce moment-là qu’il bascule, qu’il rencontre le fanatisme, la haine des autres, théorisée et glorifiée sous le couvert d’une interprétation dévoyée de la religion. Et ceux qu’ils rencontrent lui disent ce qu’il voulait entendre et qu’il n’a jamais entendu.  Il n’est plus le petit Mohamed dont le seul destin serait de finir en prison, il fait partie d’une élite, il a été désigné pour accomplir une volonté, il défend une cause sacrée, et la violence qui lui a valu un séjour en prison, il pourra toujours l’exercer, mais il la mettra désormais au service de la cause. La violence ne lui vaudra plus aucune punition, il doit au contraire l’exercer, en décupler la force, commettre pour cela des crimes qui ne sont plus des crimes, mais des actes de foi, qui lui vaudront la reconnaissance, l’admiration et la gloire. S’il le faut, il mourra les armes à la main. C’est ce qu’il fera,  comme cela a malheureusement été déclaré dans la presse. En fait d’admiration et de gloire, ses crimes et son suicide suscitent uniquement l’horreur et la stupéfaction.
Vous dire à quel moment exact il a épousé le fanatisme est bien sûr impossible. Est-ce avant la prison, en prison, après le refus de l’Armée? Personne n’en sait rien, et encore moins Pchetchkov qui ne dispose d’aucune information.
Mais ce qui reste certain, c’est le cheminement sur la voie du crime, l’iter criminis, comme disent les criminologues,  c’est la glissade effroyable vers le suicide d’un désespéré  qui déteste la société autant qu’il aurait voulu en être aimé, et qui entraîne avec lui, dans la mort, des victimes qu’il ne connaît même pas.
Alors non ! Messieurs les philistins, messieurs les commentateurs, messieurs les politiciens et spécialistes de tous bords ! Non, Mohamed n’était pas seul.
Disant cela, Pchetchkov ne cherche pas à répondre à la question de savoir s’il a ou non bénéficié de l’aide de complices pour la réalisation de ses crimes. Pchetchkov vous dit que Mohamed n’était pas seul, parce qu’il y a des dizaines, des centaines, des milliers de Mohamed en France, et encore beaucoup d’autres, qui ne s’appellent pas Mohamed, mais Daniel ou François.
Ceux qui font le terrorisme, ceux qui font la bombe, ceux qui remontent la minuterie, ceux qui mettent en place la machine infernale, ce sont tous ceux qui ont des responsabilités, et qui, avec indifférence, et parce qu’ils ne sont pas touchés, posent sur  les milliers, les millions de chômeurs, de demandeurs d’emploi, de miséreux acculés à dormir dans la rue ou dans une voiture, de pauvres types un regard morve et méprisant qu’ils détournent rapidement pour contempler le solde de leur compte bancaire, en se disant qu’au moins, eux et leurs enfants, ils en ont réchappé.  C'est le regard des mauvais riches sur les damnés de la terre!
Mohamed n’est pas devenu terroriste parce qu’il est allé en Afghanistan, Mohamed est devenu terroriste parce qu’il est né en France, c'est en France qu'on a fabriqué la bombe. 
Vous voulez lutter contre le terrorisme ? Vous voulez défendre la France ? Alors, plutôt que d’envoyer des techniciens militaires guerroyer de par le monde,  et bombarder des montagnes ou des villages dont personne ne connaît le nom, défendez notre pays  en en faisant une patrie pour tous,  en en faisant un pays où chacun aura sa chance et sa place, en gardant à l’esprit qu’il n’existe pas de société parfaite et que le crime a toujours existé, mais  en n’oubliant pas non plus la devise de notre République.

samedi 17 mars 2012

Pchetchkov vote pour Bayrou!

Pchetchkov vote pour l'idée française, pour la France de l'effort, du savoir, du courage, de la dignité et de l'indépendance.

Pchetchkov vote pour Bayrou.

mardi 6 mars 2012

Разве необходимо разорить Россию?

Разве необходимо разорить Россию?


По словам французской прессы, русские лидеры, взвешивая риск срыва своих реформ, уже чувствуют за своей спиной дыхание чернорубашечников. Тем самым критикуется французская медлительность.

Если не все из тех, кто путешествовал по России, чувствовали прерывистое дыхание призрака диктатуры, преследующего демократию, все, по меньшей мере, различили веяния и запахи коррупции и спекуляции, процветающих на фоне анархии и социальной нищеты.

Таким образом, помощь Запада, и, в частности, Франции, должна была бы позволить спасти демократию в России. Аргумент не новый. Он даже весьма старый, это почти константа отношений Франции и России. На этот счет забытый труд возвращается в нашу память. Это труд Мориса Палеонтолога, французского Посла в Санкт Петербурге, посвященный в 1921 году Царской России во время великой войны. Этот труд ясный и глубокий и,в какой то степени, пророческий, написанный знаменитым Послом, преданным своей родине и любящим Россию, недавно был переиздан в России, и, как ни странно, нашел свою актуальность. Чтение этого труда напоминает нам колебания Французской республики, которая умоляла согласиться на русский заем, но с неуверенностью в поручительстве за царизм и, в конечном итоге, некстати согласилась с этим злосчастным займом для того, чтобы создать Франко - Русский союз в связи с германской опасностью. Вопрос стоял об оказании помощи, направленной на развитие экономики в России, во избежании возможной революции, которая поставила бы под угрозу Франко - Русский союз - оплот против немецкой гегемонии.

Продолжение известно, заем никогда не был погашен, и революция снесла старый режим. Новая власть заключила с Германией  печальный Брест - Литовский договор, в следствии чего Франция потеряла своего союзника.

Соображения, в силу которых предусматривается помощь России очень подобны тем, которые возбуждали французское правительство в начале ХХ века: господство Германии в центральной Европе, необходимость для Франции иметь сильного союзника на Востоке.

Но, как раз, разве такая помощь сможет укрепить Россию, или, наоборот, не является ли это самым надежным средством, чтобы утопить любую надежду восстановить Россию?

В истории нет ни одного примера страны, которая, получая помощь из-за рубежа, достигла бы уровня развитых стран. Печальный пример этому – страны Третьего Мира.

Россия, почему-то, должна быть исключением?!

Если существует страна, для которой помощь противопоказана, это как раз страна, в которой после многих лет социализма и коллективизма любая инициатива была истреблена, и, в которой придется сызнова изучать ценность предпринимательства.

Сколько неправильного было написано на эту тему. Даже Андрэ Жид в своей книге Возвращение из СССР, удивляясь низкой производительности труда русских рабочих, сделал вывод, конечно неправильный, что стахановизм нашел благоприятную почву в России, т.к. только он, якобы, мог вдохновить рабочий класс на более производительный труд,

Это глубокая ошибка, потому что то, что Жид констатировал в 1935 году не было связано с характером русского человека, а являлось последствием социализма и эгалитаризма. Русский народ не только не обойден трудолюбием, но, как показывает его история и культура,  именно в бедствиях, в борьбе с враждебными силами русское общество во все времена смогло выжить, давая миру, и во всех областях, самые высокие примеры человеческого гения.

Сегодня в России, в этом полностью дезорганизованном обществе, ожидают иностранную помощь, как с неба манну. Эта манна является отравой.

На самом деле, эта помощь, эти кредиты, предоставляемые России, предназначены, скорее, для финансирования экспорта французских товаров, которые производятся в недостаточно рентабельных условиях, и имеют целью найти рынок сбыта, субсидируемый Францией. Если это так, беда тройная: Россия полностью прекратит свое развитие, французские субсидируемые промышленники не будут прилагать необходимых усилий, и Французское государство сделается обладателем сомнительных долгов.

Если финансовая помощь для России является мифом, то помощь по подготовке кадров является вторым, более опасным мифом, потому что под предлогом обучения новых русских ответственных специалистов распространяется идея о том, что Запад является экономической и политической моделью всемирного масштаба. Иностранные эксперты, которые заполоняют Россию, и, которыми Российское правительство так гордится, очень редко знают страну. Их предложения о реформах просто бледная и банальная копия того, что существует на Западе. Русская реальность игнорируется, и тогда,как развитие капиталистической системы на Западе потребовало несколько веков, Россия, недавно не знакомая с частным предпринимательством и до сих пор имеющая столько ограничений по вопросу частной собственности, ежедневно принимает новые законы, обезьянничающие западные законодательства о коммерческих обществах, бирже, ценных бумагах и т.п.

Культ западной модели очень вреден, т.к. такая модель не соответствует русской действительности, помимо этого, такая модель просто не существует. Даже на Западе, рынок это миф.

Однако, это не мешает нашим выдающимся экспертам излогать свои ученые мнения о русском обществе. Например, этот французский специалист, который недавно, затрагивая вопрос договорного права, объяснял, что русское общество не знакомо с традицией письменного права и, что в делах учитываются только личные отношения с партнерами. Тем самым слишком быстро зачеркивается вся русская юридическая наука, игнорируется тот факт, что в обществе, в котором отсутствует порядок, законы соблюдаются не так строго.

У России нет друзей, у нее могут быть только союзники. Россия должна рассчитывать только на себя, чтобы встать на ноги. Ее возможности огромны, Россия имеет в своем распоряжении все природные и человеческие ресурсы, которые позволят ей снова обрести свое величие. С этой точки зрения, помощь, которую просят настоящие Российские власти не только вредна, но и аморальна.

Так как Ельцин во время своего визита во Францию сослался на Ла Брюйера, хотелось бы закончить эту статью, упоминая совет, полученный от Ла Фонтэна три века назад. В его басне Пахарь и его дети …перед своей смертью отец мудро ответил своим детям, что единственное сокровище в жизни это труд.   






 
Данная статья была написана во время приезда Ельцина во Францию после распада СССР.  



 

Ist Putin's Wahlsieg legitim?

Ist Putin’s Wahlsieg legitim ?
Bevor das Ergebnis des Wahlkampfs in Russland bekannt werden konnte, wurde seit langem die Frage schon gestellt, ob Putin legitim einen Wahlsieg erreichen könnte. Eine Antwort auf  diese Frage hatten die Anhänger des Kremls sowie die Opposition seit langem. Für die einen ist die Unterstützung des grösseren Teils der russischen Bevölkerung für Putin logisch und selbstverständlich, für die anderen würden so viele Verstöße gegen das Wahlgesetz stattfinden, dass auf jeden Fall eine gerechte und demokratische Abstimmung absolut ausgeschlossen wäre. Schon lange vor der Wahl hatten die Vertreter der Opposition eine Großdemonstration und Protest angekündigt.
Deshalb sind die heutigen Kommentare der Presse und der Politiker ohne größere Überraschung.
Jedoch ist etwas Unerwartetes geschehen : mehr als 60 % der Wählerschaft hat sich im ersten Wahlgang für Putin ausgedrückt. Das heisst, daß in jedem Fall der Präsidentswahl in Russland ein Sieg für Putin ist, insofern das Ergebnis des Wahlkampfs nicht durch mögliche Unregelmäßigkeiten verändert werden könnte.
Die Beobachter der OSZE beklagen nicht nur massive Wahlmanipulation, sondern auch, es habe keinen echten Wettbewerb gegeben. Es besteht kein Zweifel daran. Es gibt aber andere mögliche Erklärungen der russischen Wahl. Es lässt sich einwenden, dass es  eine Wahl, aber keine seriöse Auswahl gegeben habe. Wer waren die anderen Kandidaten? Ziuganow, der alternde kommunistische Leader? Prochorow, der Oligarch ohne Partei? Zhirinowskij, der nationalistische Clown? Mironow, der Opponent und ehemalige Sprecher des Federationsrats, der den Vorschlag gemacht hatte, die Dauer des Präsidentsmandats auf  7 Jahre  zu verlängern?
Die Opposition kann natürlich behaupten, sie hätte keine Möglichkeit gehabt, ihren eigenen Kandidaten zu vorstellen. Man muss aber erneut fragen, wer die Anhänger der Opposition sind. Es gibt doch keine geeignigte Bewegung, und in ihren Demonstrationen kann der Beobachter eine gemischte Versammlung von Demokraten, Nationalisten, Nazi-onalisten und allenmöglichen Extremisten und roter Fahnen bemerken. Ja, die “Bolotnaja” ist ein Sumpf, sie hat viele Leader und keine Richtung.
In gewissem Masse hat die Bolotnaja die russische Wähler dazu gebracht, sich für Putin auszudrücken, denn Russland möchte gerne Reforme und Wechsel, braucht aber keine neuen Experimente, und umso weniger politisches Abenteuer.
Die Rechtsmäßigkeit des Wahlkampfs untersteht dem Effektivstand des politischen Lebens, d.h. des Bestehens einer wirklichen organisierten Oppositionspartei oder Parteien  angesichts einer regierenden Partei. Putin hat schon eine Wahl, und keine Ernennung mehr, der “Gouverneure” sowie einige politische Reformen angekündigt, so dass, die Frage über die Legimität des neuen alten Herrschers Russland formuliert werden sollte nicht so, wie er gewählt wurde, sondern was er tun von jetzt an will. Gegen die Legitimität der Wahl gibt es doch die Legitimität der Tat.
Die alte unvermeidliche russische Frage tönt laut für Putin und für alle : “Was ist zu tun? “ Chernychevsky, Lenin, Tolstoj und andere haben ihre Antwort gegeben. Der Westen gibt heute seinen eigenen Beitrag : keine Legitimität für Putin! Wie es Dostojewskii schon in 1861 geschrieben hat, ist Russland für Europa eines der Rätsel der Sphinx. “Sobald es sich um Russland handelt, befällt ein ungewöhnlicher Stumpfsinn diese Leute, die das Pulver erfunden haben …”

"Populisme", vous avez dit "Populisme"?

Essai de définition du mot "populisme"

Proposition n° 1 : le populisme n'a pas besoin d'être défini, car c'est une injure.

Proposition n° 2 : le populisme est une vision idéalisée du peuple.